THOMAS, Joseph Le concile Vatican II , Les éditions du Cerf fides. Collection : BREF ; 1989

*Diversité de textes avec une structure fondamentale unificatrice

*Préparation : questionnaires et secrétariat pour l’unité des chrétiens.

*Commissions préconciliaires présidées par un cardinal de curie avec une commission centrale pour unifier le travail (102 membres et 29 conseillers)

*Schéma : texte à soumettre au concile

*Motu proprio : Décisions pratiques prises par son propre mouvement.

*Entre 2370 et 2526 prêtres conciliaires

*4 sessions :

11 octobre à 8 décembre 1962

29 septembre à 4 décembre 1963

14 septembre à 21 novembre 1964

14 septembre à 8 décembre 1965

*Les congrégations générales commencent par une messe puis, l’intronisation de l’Evangile

*Difficultés :

            Manque d’une direction firme et unifiée

            La diversité de textes

            La méthode de travail : chaque thème est présenté par un rapport introductif. Les textes non acceptés retournaient aux commissions jusqu’à qu’il soit voté pour tous.

*Octobre 1965 : Synode des évêques

*7 décembre 1965 le Saint Office devient la Congrégation pour la doctrine de la foi.

& L’histoire est l’endroit où chemin le peuple de Dieu jusqu’à l’avènement du Royaume.

*Nouveautés du concile :

            Ministère, vie et formation de prêtres

            Apostolat de laïcs

            Rénovation de la vie religieuse

            Mission vers les non croyants

            Le mouvement œcuménique et la liberté religieuse

*Magistère : Fonction de rendre présent et actuel dans l’Eglise, l’enseignement des apôtres.

*Les actes du concile :

            CONSTITUTIONS

-L’Eglise Lumen gentium

                        -La Révélation Dei Verbum

                        -La liturgie acrosantum synodum

                        -L’Eglise dans le monde gaudium et spes

            DECRETS

                        -Charge pastorale des évêques Christus Dominus

                        -Ministère et vie des prêtres Presbyterorum ordinis

                        -Formation sacerdotale Optatam totius

                        -Adaptation de la vie religieuse Perfectae caritatis

                        -Apostolat des laïcs Apostalicam actuositatem

                        ­-Activité missionnaire de l’Eglise Ad gentes

                        -Eglises orientales catholiques Orientalium ecclesiarum

                        -Œcuménisme Unitatis redintegratio

                        -Moyens de communication sociale

DECLARATIONS

                        -Education chrétienne Gravissimum educationis

                        -Religions non chrétiennes Nostra aetate

                        -Liberté religieuse Dignitatis humanae

* La constitution sur l’Eglise est le texte central qui confère une unité organique à tous les documents conciliaires.

& Plus que la communication des vérités que nous aurions à croire, la Révélation est l’acte même de Dieu qui se révèle en offrant aux hommes la communion avec sa propre vie.

& « Nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que seule Dieu connaît, la possibilité d’être associés au mystère pascal. »

*Le concile compare l’Eglise au mystère du Verbe Incarné, ce qui n’est pas une vaine analogie.

* Sans confusion et sans séparation. L’Eglise n’est que dans l’histoire ; elle grandit au cœur des sociétés.

*Nature, structure, mission de l’Eglise : humaine et divine. L’Eglise est une réalité complexe composée d’un élément divin et d’un élément humain.

*L’Eglise est l’œuvre du Père par le Fils dans l’Esprit.

&Puisque Dieu est communion et que c’est ça sa réalité plus profonde. L’Eglise trouve dans la Trinité le sens unique de sa vie.

& « Croie en écoutant, espère en croyant et aime en espérant. » Sain Agustin.

&La Ecriture Sainte est l’instrument de Dieu qui se révèle ; elle n’est pas comme telle, un livre révélé.

&Dans l’eucharistie on retrouve le don de Dieu et la liberté active des hommes.

*Œcuménisme : Rétablir l’unité visible de l’Eglise.

*Enseignement majeur conciliaire : L’Eglise est communion.

*Sainteté : Plénitude de l’amour de Dieu au cœur de l’homme.

&Dans le baptême :

Sacerdoce : Ouverture du Christ livrant sa vie au Père.

Prophète : Annonce de l’Evangile

Royal : Liberté souveraine

*Séculière : Homme engagé dans l’histoire

*Hiérarchie : Hiera-arche ; d’origine sacré, principe divin.

*Ordination épiscopale : Deviennent dans son activité et son existence le sacrement de la présence et l’action du Christ dans son Eglise. Le prêtre est constitué « représentant » du Christ.

*Sacrement : Signe et instrument du Christ

*L’existence du ministère sacerdotal a une valeur symbolique. La différence entre le prêtre et le laïc est le signifiant qui renvoie à un tiers absent.

*Collégialité : Solidarité de droit et de fait entre tous les évêques, fondée sur le caractère sacramental de leur ordination.

*Pouvoirs/responsabilités du sacerdoce : sanctifier, enseigner et gouverner.

*La hiérarchie n’a d’autre pouvoir, qu’un pouvoir délégué et dérive.

*Responsabilité spécifique du ministère : veiller à la fidélité de l’Eglise à son Dieu.

*Consacrer : séparer, mettre à part pour Dieu seul

*La vie religieuse renvoie, dans le temps de l’histoire, à cet au-delà de l’histoire qui est l’avènement du Royaume. Christ déjà présent mais toujours à venir.

*Présence des catholiques au seins des sociétés sécularisées et pluralistes.

* « C’est donc par le Christ et dans le Christ qui s’éclaire l’énigme de la douleur et de la mort, qui hors de son Evangile, nous écrase. »

* « Evangéliser c’est travailler à humaniser le monde, et, en tout cas, lutter contre toutes les formes de déshumanisation » C’est l’apostolat des laïcs.

*L’Eglise n’est vivante que dans son engagement dans le monde.

* Face à la montée des totalitarismes, l’Eglise se doit de revendiquer, en nom de Dieu, la liberté des consciences.

* « Tous les hommes, d’autre part, sont tenus de chercher la vérité, surtout en ce qui concerne Dieu et son Eglise ; et quand ils l’ont connue, de l’embrasser et de lui être fidèles. »

* « … la vérité ne s’impose que pour la force de la vérité elle-même qui pénètre l’esprit avec autant de douceur que de puissance. »

*L’Eglise est l’Eglise pérégrinant et l’Eglise céleste. Pour les chrétiens l’au-déla est plus proche que l’avenir.

*L’Eglise ne sera pleinement réalisée que dans l’avènement du Royaume.

 *L’Eglise est le « sacrement du salut universelle de l’humanité ».

*L’Eglise dans l’histoire est témoin de l’au-delà de l’histoire. Le concile veut l’engagement sérieux des chrétiens dans les aléas du temps présent. Il refuse de les voir devenir prisonniers du temps qui passe.

*Rénovation et adaptation sont les deux pôles complémentaires de l’œuvre conciliaire.

*Tensions :

            -Réalité divine et humaine dans l’Eglise-sacrement.

            -Communion universelle et corps ministériel ordonné

            -Relation de l’Eglise et du monde où l’Eglise est dans le monde sans être du monde.

*Christ est la lumière de nations et l’Eglise est son reflet ; ainsi, l’Eglise n’a du sens que dans un double décentrement : vers le Christ et vers le monde.

 *La vitalité du ministère ordonné en fidélité à la tradition apostolique est signe de santé pour l’Eglise qui est le garant de la fidélité du peuple à son Seigneur.

*L’enjeu du concile était bien la capacité de l’Eglise à porter l’Evangile au monde présent.

*Le concile a voulu rendre l’Eglise capable de poursuivre sa mission dans un monde soumis désormais à la loi du changement permanent.

*Intégralisme est différent d’intégrisme.

*L’identité chrétienne ne se découvre et ne s’affirme que dans la rencontre de l’autre.

* « Ecouter religieusement et proclamer avec assurance la Parole de Dieu… » tel est le but du concile.

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