Crímenes y jardines (Crimes et jardins) de Pablo DE SANTIS

Un polard bien écrit, qui fait passer le temps et qui transmet bien cette époque du changement qui fut la fin du XIXème siècle. Recommandé à tous ceux qui cherchent un livre léger mais bon.

Una novela policiaca histôrica bien escrita. Se lee râpido y entretiene mucho. La atmôsfera de cambio de la época estâ perfectamente retratada, casi se pueden ver las calles por las que se pasea Salvatrio y los jardines en los que se encuentra.
Recomendado si lo que quieren es pasar el rato con un libr ligero pero bueno.

Como siempre les dejo las frases que me gustaron del libro, aunque las dejo sôlo en francés:

-Ni les pauvres ni les riches me considèrent comme un de leurs, me disait Craig.

Ce sont en général les gens les plus oisifs qui aiment à dire combien ils sont occupés, et Mme. Craig n'y faisait pas exception.

-une mort n'arrête pas, fût-ce une seconde, la marche du monde-

Les gens l'apprenaient par le journal, ce manuel d'indifférence. Je me rendis compte que nous ne vivions plus dans le monde de faits, mais dans celui des nouvelles;

personne n'est secrètement politicien, mais n'importe qui peut être secrètement poète:

Ce qui n'a pas de nom finit par se perdre.

C'était un de ces endroit qu'on ne fréquente que le soir, comme si la lumière du jour les effaçait.

Et je ne fais même pas attention à ce que disent les gens, mais plutôt aux questions qu'ils se posent.

-Je ne dis pas que je les connais parce qu'ils ont été mes amis. Je dis que je les connais parce qu'ils m'ont trahi. On ne connaît personne aussi bien que celui qui nous a trahi.

La persévérance n'est pas une qualité intellectuelle, mais morale.

Rien de plus assommant que le rêve d'un autre.

Le passé décerne des médailles qu'aucun présent ne peut renouveler.

J'ai parfois l'impression que mes oublis ne tiennent pas à ma mémoire mais à la réalité, comme si le nom de personnes et des choses s'usait et se perdait.

ce qui m'empêchait de parler c'était moi-même, c'était l'horrible doute que tout cela soit vrai, que ce Salvatrio malveillant existe en moi, que je sois un individu différent de celui que je croyais être.

Il faut une grande force de volonté pour persister dans la rancœur, cette force là, je ne l'ai pas.

Construire quelque chose exige d’énormes efforts, mais pour dégrader ce que l'on a construit, le désintérêt, l'apathie, la négligence suffisent.


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